Publié le 22 juin 2025 - par

PironMan 5 Max de SunFounder : Transformez votre Raspberry Pi en PC (1/2)

Le Pironman 5-MAX de SunFounder transforme littéralement le Raspberry Pi 5 en un véritable mini-PC survitaminé. Avec ses deux emplacements NVMe M.2, son écran OLED intelligent, son refroidissement façon tour RGB et son support des accélérateurs IA comme le Hailo-8L, ce boîtier coche toutes les cases d’un setup haut de gamme. Il vise aussi bien les bidouilleurs que les makers exigeants, que ce soit pour du NAS, du edge computing ou du Home Assistant. J’ai reçu un exemplaire de ce boîtier pour test, et je vous propose dans cet article un tour complet du montage, des performances — jusqu’à l’overclocking — et de son potentiel en usage réel. Let’s go!

PironMan 5 Max de SunFounder : Transformez votre Raspberry Pi en PC

Présentation du boîtier Pironman 5-MAX

La Rolls des boîtiers pour Raspberry Pi 5 ?
Le Pironman 5 MAX, dernier-né de la gamme SunFounder, pousse le concept de boîtier pour Raspberry Pi 5 dans ses retranchements. On n’est plus dans la simple coque de protection : ici, on parle d’un véritable mini-PC tour, conçu pour la performance et les projets exigeants.

Deux panneaux latéraux transparents, trois ventilateurs dont deux RGB (ouais je sais je ne suis pas fan, pourtant j’adore les LEDS), un ventirad pour refroidir efficacement le Raspberry Pi 5, même en overclocking, un écran OLED, un bouton ON/OFF et un câblage entièrement repensé pour que tout tombe sous la main. Exit les micro-HDMI, on passe au HDMI pleine taille, tous les ports rassemblés du même côté pour une gestion de câbles propre comme un montage PC gamer.

Mais le vrai trésor, c’est à l’intérieur : deux slots M.2 PCIe Gen2 permettent d’installer deux SSD NVMe, ou un combo SSD + accélérateur IA (type Hailo-8L), ou même deux modules IA pour les plus gourmands. RAID 0 ? RAID 1 ? NAS maison ? Station d’inférence IA ? C’est à vous de choisir.

Et pour ceux qui veulent aller plus loin, SunFounder a prévu une extension GPIO externe pour connecter vos montages en conservant un accès propre.

En résumé :
💡 Design travaillé – 💨 Refroidissement musclé – 🔌 Connectique optimisée – 🧠 Un boîtier pensé pour la performance et l’expansion.

Déballage & premières impressions

Notice

Comme toujours chez SunFounder on a une notice très détaillée. A chaque fois ça me fait penser à ces notices de Lego ou de meubles suédois. Si vous êtes attentif et rigoureux tout doit bien se passer… La notice est disponible en ligne au format PDF.

Finition, design, matériaux

Vue d’ensemble des connecteurs et interfaces disponibles

Sur cette image du Pironman 5 Max, on retrouve en façade un bouton Safe Shutdown bien accessible, qui permet d’éteindre proprement le système. Un lecteur de carte microSD autorise le changement rapide de carte SD, et un écran OLED affiche en temps réel l’état du Raspberry Pi 5 (CPU, RAM, stockage…).
Le boîtier laisse apparaître son contenu à travers une paroi transparente, avec deux ventilateurs RGB alignés sur le radiateur tour PWM. En haut, un récepteur infrarouge est présent pour l’ajout d’une télécommande.
La nappe GPIO est également accessible sur le haut du boîtier, et on aperçoit les deux emplacements NVMe PIP superposés en bas.

Sur l’arrière du Pironman 5 Max, tous les connecteurs du Raspberry Pi 5 sont regroupés du même côté pour une gestion des câbles plus propre.
On retrouve les classiques : deux ports USB 2.0, deux USB 3.0, une prise Ethernet Gigabit, les deux ports HDMI plein format, un passage pour le câble caméra, et le connecteur USB-C pour l’alimentation.
Derrière la grille oblique, on aperçoit un ventilateur RGB, qui participe au refroidissement actif du boîtier (et fait de la lumière  🙄 c’est joli mais est-ce utile ?).
La connectique reste accessible et bien répartie, un design compact qui me fait penser à un mini PC

Comparaison avec les précédents Pironman

Spécifications Pironman 4 Pironman 5 Pironman 5 Max
Appareils compatibles Raspberry Pi 4 Raspberry Pi 5 Raspberry Pi 5
Entrée d’alimentation USB Type-C, 5V/3A USB Type-C, 5V/5A USB Type-C, 5V/5A
Bouton d’alimentation ✔️ ✔️ ✔️
Matériau extérieur Aluminium argent + acrylique transparent Aluminium argent + acrylique transparent Aluminium noir + acrylique noir
Système de refroidissement Ventirad Ventirad  Ventirad 
Récepteur IR ✔️ ✔️ ✔️
Ventilateurs RGB 1 2 2
Contrôle RGB Programmable Programmable Programmable
Ports HDMI 2 micro HDMI 2 HDMI standard 2 HDMI standard
Écran OLED ✔️ ✔️ ✔️
Activation OLED Toujours allumé Toujours allumé Tap pour réveil (Wake on Tap)
Support SSD  1 SATA 1 NVMe 2  NVMe
(RAID possible)
Dimensions (mm) 112,5×68,3×118,9 111.9 x 78.5 x 117 111.9 x 78.5 x 117

Le boîtier Pironman 4 ne supporte QUE les SSD M.2 SATA, pas les NVMe.

  • L’interface interne est conçue uniquement pour le protocole SATA, comme précisé dans la documentation officielle

  • Le Pironman 4 supporte uniquement les SSD M.2 SATA, via un adaptateur interne USB–SATA. Il ne prend pas en charge les SSD NVMe, car le Raspberry Pi 4 ne dispose pas de connectique PCIe exposée.

Le principe du caloduc

Un caloduc est un tube fermé. Il contient un fluide qui se trouve à l’état d’équilibre liquide-vapeur. À une extrémité du caloduc située du côté de l’élément à refroidir aussi appelé « source chaude » – le CPU du Raspberry Pi dans notre cas – on trouve un « évaporateur », en bas du schéma ci-contre.

Le fluide présent à l’état liquide se vaporise en absorbant une partie de l’énergie thermique émise par la source chaude. La vapeur circule alors dans le caloduc jusqu’à l’autre extrémité située au niveau d’un dissipateur thermique (les ailettes en haut du schéma) appelé « source froide » où elle se condense et revient à l’état liquide.

Le liquide coule le long du tube et revient vers la source chaude. La condensation permet de céder l’énergie thermique à la source froide (les ailettes puis l’air ambiant). On a donc réalisé un transfert de chaleur entre le CPU et l’air ambiant. Sur le principe c’est ce qui se passe dans un réfrigérateur ou un congélateur. La chaleur extraite de l’armoire frigorifique est rejetée à l’extérieur via un système type radiateur.

Lorsqu’ils sont correctement dimensionnés, les caloducs offrent une conductivité thermique apparente bien plus élevée que les métaux usuels (cuivre et aluminium), ce qui permet un bien meilleur refroidissement que la simple conduction.

Le ventirad

Dans le cas du ventirad, l’ajout d’un ventilateur pour faire circuler l’air frais entre les ailettes améliore la dissipation de la chaleur et permet accessoirement de réduire la taille des ailettes.

L’air froid (à température ambiante) est poussé par le radiateur (flèches bleues) au travers des ailettes de refroidissement. Au niveau des ailettes, la chaleur est transférée à l’air qui s’échauffe et récupère cette énergie pour la dissiper dans l’atmosphère (flèches rouges).

Le ventirad Icecube est muni d’ailettes en d’aluminium et d’un tube en cuivre de 5 mm. La surface de refroidissement est équivalente à la surface du radiateur x 28 ! Cela équivaut à une plaque de 150x150mm (22 500mm2) On est loin des 12 x 12 = 144 mm2 de la surface supérieure du CPU 🙂 On a multiplié la surface d’échange par 150. Bien entendu il faut prendre en compte la résistance thermique du double face utilisé pour transférer la chaleur vers le ventirad. Mais même avec ça le refroidissement est important. Le ventirad refroidit également les circuits annexes au CPU (mémoire, LAN, USB)

Montage complet étape par étape

Présentation des composants nécessaires

Raspberry Pi 5 (8 Go ou 16 Go)

Pour ce projet, j’ai choisi un Raspberry Pi 5 avec 8 Go de RAM : un bon compromis entre puissance et prix. Les 8 Go permettent de gérer confortablement plusieurs services, du bureau graphique à la virtualisation légère, sans saturer la mémoire. C’est idéal pour tirer parti du PCIe, des SSD NVMe rapides, et des fonctionnalités avancées du Pironman 5 Max comme l’OLED ou le RAID.

👉 Selon vos usages, un modèle 4 Go peut suffire pour un serveur léger, un media center ou une station domotique.
À l’inverse, si vous bossez sur de la compilation, du traitement d’image ou du multitâche intensif, le modèle 16 Go devient pertinent.

💡 Le Pi 5 gère désormais le swap zram, mais rien ne remplace de la vraie RAM quand les applications se multiplient. Choisissez donc selon vos besoins réels, mais ici, les 8 Go offrent une belle marge de manœuvre sans exploser le budget.
Pour aller plus loin, voir cet excellent tutoriel (LinuxToday, 2 juin 2025) sur l’activation de ZRAM sur Raspberry Pi 5.

SSD NVMe M.2 (1 ou 2 selon test RAID)

SunFounder fournit une liste de SSD compatibles. On a le choix puisque la carte peut recevoir des modèles de 2230 à 2280. Pour rappel Un format comme 2280 se lit ainsi :

  • 22 = 22 mm de largeur (standard pour tous les SSD M.2)
  • 80 = 80 mm de longueur

D’après la liste de compatibilité et la somme que je voulais investir sur ce projet, j’ai choisi des Lexar NM620 de 256Go disponibles sur Amazon pour ~25€


Pour une cinquantaine d’euros on peut disposer d’un RAID 0 ou d’un RAID 1 de 256 ou 512 Go, j’y reviendrai.

Ventilateurs et dissipateur ventirad inclus

Cette courbe parle d’elle-même : le ventirad PWM du Pironman 5 Max, combiné à ses deux ventilateurs RGB, surclasse nettement le refroidisseur actif officiel du Raspberry Pi 5.
La montée en température est bien plus lente, et surtout, la température reste plus de 15 °C en dessous, même en pleine charge.
Résultat : moins de bruit, aucun throttling* même en usage intensif (compilation, IA, vidéo…), et une stabilité thermique exemplaire.

🔥 Le throttling, c’est quoi ?

Le throttling (ou ralentissement thermique) est un mécanisme de protection automatique.
Quand le processeur chauffe trop (par exemple, au-dessus de 82 °C sur un Raspberry Pi 5), il réduit sa fréquence de fonctionnement pour limiter la chauffe et éviter d’endommager le matériel.

👉 Résultat : le Pi devient plus lent, les performances chutent, parfois sans qu’on s’en rende compte immédiatement.


Optionnel : accélérateur IA Hailo-8L

Le Pironman 5 Max peut accueillir en option le module d’accélération AI Hailo‑8L, un composant puissant pour le traitement en temps réel de flux vidéo. Associé à un SSD NVMe et une caméra, ce combo transforme le Raspberry Pi 5 en véritable mini-PC d’analyse d’image.

Détection d’objets, reconnaissance faciale, analyse de trafic ou suivi de mouvement : le Hailo‑8L assure plus de 13 TOPS tout en consommant très peu d’énergie.

👉 Pour en savoir plus sur ce module et son intégration avec le Pi 5, retrouvez le test complet ici.

Installation physique

Le matériel est prêt. Le boîtier est livré dans une boîte en carton avec une couche de mousse à l’intérieur.

Le boîtier est livré monté pour tenir dans la boîte. Il faut commencer par désolidariser les deux parties pré-montées.

L’ensemble des pièces (cartes, quincaillerie…) nécessaires au montage. La notice est bien faite et si on suit l’ordre de montage tout se passe bien. A noter que comme toujours Sunfounder fournit systématiquement du surplus (vis, entretoises, câbles…) ce qui est plutôt rassurant.

Commencez par poser les entretoises sur le côté du boîtier. Respectez les tailles indiquées car en fonction des cartes et de leurs emboitements, les hauteurs sont différentes ! Ici le « pfff pas besoin de lire la notice pour monter des entretoises… » n’est pas la bonne solution  😆

Mettez en place la rallonge de carte micro SD qui permettre d’avoir accès à la carte SD en façade (bien pratique !)

On passe ensuite au montage de l’extension d’alim et de connecteurs HDMI ce sui permettra de retrouver des « vrais » connecteurs HDMI ien costauds en face arrière.

Sur cette carte d’extension HDMI on monte aussi une pile reliée à l’entrée BAT par un petit câble. Cette pile assure le maintien de l’heure même si l’appareil reste déconnecté du réseau.

On peut maintenant garnir le microprocesseur, la mémoire et le module RP1 d’un bloc de pâte thermique, puis on clipse le ventirad dessus.

Le bus PCIe disponible sur le Pi5 est connecté à la carte d’extension qui peut accueillir 2 SSD M.2 NVMe ou un SSD et un module d’IA comme le Hailo.

La carte SSD vient se monter au dessus de la carte d’extension HDMI.

On peut monter les 2 SSD. ici des Lexar de 256 Go que j’utiliserai pour les test.

Une entretoise permet de fixer les SSD à la bonne hauteur.

Tout est en place, on est presque prêt !

Reste à connecter les 2 ventilateurs sur la carte d’extension GPIO

Puis à fixer l »écran OLED sur la face avant. La position est bien repérée. L’écran sera sous la face avant transparente. C’est bien pensé.

Malgré sa compacité, on voit que le boîtier est bien rempli !

Mise en place de la face avant, avec le bouton A/M qui permettra un arrêt propre du système.

La face latérale donne accès au connecteur GPIO. J’aurais aimé un cache en caoutchouc pour protéger les connecteurs (indispensable si vous avez des gamins curieux et bricoleurs) ça sera certainement l’objet d’une modélisation 3D et ça me permettra de tester l impression de TPU sur la pusa Core One  😉

On termine par la pose des 4 patins de protection, comme ça vous pourrez poser le boîtier sur un meuble verni ou sur la jolie table du salon sans déclencher l’ire de madame (pieds certifiés WAF)

Configuration logicielle

MicroSD seule


Le Raspberry Pi 5 démarre depuis une carte microSD classique. C’est la méthode la plus simple et la plus répandue, bien qu’un peu limitée en vitesse et en durabilité.

La préparation de la micro SD est classique, on utilise Raspberry Pi Imager.

Insérer la carte SD dans un lecteur de carte micro SD, ouvrez Raspberry Pi Imager et lancer la création de la carte SD. Vous pouvez utiliser des paramètres pré-enregistrés pour gagner du temps.
Une fois le système démarré et configuré, on peut lister les disques vus par Raspberry Pi OS :

On retrouve bien nos deux SSD de 256 Go et la carte SD de 16Go que j’ai utilisée ici. Mais comme ils ne sont pas montés dans le système on ne pourra pas les utiliser. Si vous n’avez pas de SSD vous aurez juste la carte SD pour travailler. Il faut choisir une carte de marque, rapide, car Linux est connu pour son utilisation intensive du disque (ici la carte SD) ce qui provoque son usure à terme.

On voit qu’avec l’OS choisi Raspberry Pi OS (64 bits) il reste encore environ 60% de la carte disponible, soit un peu plus que 8 Go.

Installer les extensions Pironman 5 Max

SunFounder a un wiki dédié et sur cette page vous trouverez les instructions pour installer le logiciel du Pironman 5 Max.

Pour éviter que l’écran OLED et les ventilateurs RGB, alimentés par les broches GPIO du Raspberry Pi, restent actifs après l’arrêt du système, il est nécessaire de configurer l’extinction de l’alimentation GPIO : Modifiez le fichier de configuration de la EEPROM avec la commande suivante :

et mettez le paramètre POWER_OFF_ON_HALT  à 1 :

Si vous avez installé un système Lite installez les outils nécessaires, sinon sautez cette étape

Téléchargez le code depuis GitHub et installez le module pironman5Max :

Rebootez le Raspberry Pi et au démarrage vous avez 4 LEDs RGB qui « respirent » en bleu au plafond du Pironman, les ventilos qui tournent et vous font une lumière de kéké (désolé), et l’écran OLED en face avant qui s’allume pour indiquer les valeurs suivantes :

Mais, attendez, le voila qui s’éteint après 10 secondes ! C’est quoi ce traquenard ? après avoir gratté un peu, le time out est réglable, je vous propose de le mettre à 0 pour que l’écran OLED reste allumé, ce qui donne une belle prestance à votre Pironman 5…

Empêcher la mise en veille de l’écran OLED du Pironman 5 Max

Le boîtier Pironman 5 Max intègre un petit écran OLED permettant d’afficher diverses informations système. Par défaut, cet écran s’éteint automatiquement après quelques secondes pour économiser de l’énergie. Il est toutefois possible de désactiver cette mise en veille automatique.

Modifier le fichier de configuration

Le fichier de configuration utilisé par le logiciel du boîtier se trouve dans l’environnement virtuel Python installé par l’installeur officiel. Pour le modifier, connectez-vous en SSH ou ouvrez un terminal sur le Raspberry Pi et exécutez la commande suivante :

Dans ce fichier, dans la section "system" localisez la ligne suivante :
« oled_sleep_timeout »: 10,

et modifiez la comme ci-dessous :

Redémarrer le service

Pour que la modification prenne effet, il faut relancer le service associé :

L’écran OLED du boîtier restera désormais allumé en permanence.

Help de Pironman

sudo /usr/local/bin/pironman5

Ah Ah et on voit qu’on peut aussi paramétrer un certain nombre de choses en ligne de commande, dont… le timeout de l’écran ! Pour qu il ne s’éteigne pas :

sans oublier de relancer le service

Je vous laisse explorer les autres options si vous voulez vous amuser avec les LEDs du boîtier, mais j’avoue que ve n’est pas mon truc 😆

Par contre je peux vous dire que je fais ces essais en pleine canicule (21 juin 2025) il fait un petit 32°C dans la pièce mais le CPU du PI5 reste tranquillement à 42 ou 43° avec c est vrai peu d activités (un peu de web, et les tests ci dessus…)

La configuration de Pironman 5 Max en web

Une fois le module pironman5 installé, le service pironman5.service démarrera automatiquement à chaque démarrage de l’OS. Vous pouvez maintenant ouvrir la page de surveillance dans un navigateur pour consulter les informations du Raspberry Pi 5, configurer les LED RGB, contrôler les ventilateurs, etc. Lien de la page : http://<ip>:34001. (<ip> est l’adresse de votre Pi5 ou localhost)
Ca fonctionne donc avec 192.168.1.31 (ici), localhost et 127.0.1.1

Dans settings (en haut à droite) vous pourrez observer le tracé des valeurs mémoire, stockage, réseau et CPU, mettre les ventilateurs en action de façon continue ou régler les effets de lumière.

Les changements prennent effet au démarrage suivant.

Configuration du ventilateur PWM sur Raspberry Pi 5

Pour optimiser le refroidissement du Raspberry Pi 5 tout en limitant le bruit, j’ai choisi une configuration progressive du ventilateur via le GPIO 18, contrôlé en PWM directement par le firmware.

Les seuils de température et les vitesses correspondantes sont définis dans le fichier /boot/firmware/config.txt :

Le ventilateur démarre à 40 °C à 30 % de sa vitesse, puis augmente progressivement tous les 3 °C jusqu’à 49 °C où il atteint 100 %. Grâce à l’hystérésis de 3 °C, le ventilateur ne change pas d’état immédiatement lorsque la température baisse légèrement, ce qui évite les cycles marche/arrêt trop fréquents.

Important : cette méthode fonctionne uniquement avec le Raspberry Pi 5 et active automatiquement le GPIO 18. Aucun script ni overlay supplémentaire n’est requis.

 

Vidéo du constructeur

Conclusion de la première partie

Le Pironman 5 Max impressionne dès le déballage par la qualité de sa conception. Le montage se fait sans encombre, en suivant pas à pas la notice fournie : chaque élément est bien dimensionné, les perçages tombent en face, et l’ensemble respire le sérieux.

Côté logiciel, la configuration est tout aussi fluide. La documentation officielle est claire, et l’installation se déroule sans mauvaise surprise, que ce soit pour le contrôle des LEDs, de l’écran OLED ou du ventilateur.

Dans un prochain article, nous explorerons la seconde face de ce boîtier orienté performance : l’utilisation des deux SSD en RAID, la mise en place d’un NAS ou encore l’intégration du module IA Hailo pour des applications avancées. Vous trouverez également la vidéo du montage de Pironman 5 Max.

À suivre… 😉

 

Sources

https://www.sunfounder.com/products/pironman-5-max

Pironman 5-MAX Dual NVMe M.2 SSD PCIe PC Case for Raspberry Pi 5 NAS RAID 0/1 Hailo-8L AI Accelerator PWM Tower Cooler+Dual RGB Fans, 0.96'' OLED Module, Safe Shutdown, Standard HDMI, RGB LED, RTC

https://www.notebookcheck.biz/Prionman-5-Max-transforme-Raspberry-Pi-5-en-PC-tour-avec-deux-disques-durs-NVMe.1015323.0.html

Régler le ventirad : https://minipctech.com/install-and-configure-raspberry-pi-5-cooling-fan/

https://forums.raspberrypi.com/viewtopic.php?t=363549

À propos François MOCQ

Électronicien d'origine, devenu informaticien, et passionné de nouvelles technologies, formateur en maintenance informatique puis en Réseau et Télécommunications. Dès son arrivée sur le marché, le potentiel offert par Raspberry Pi m’a enthousiasmé j'ai rapidement créé un blog dédié à ce nano-ordinateur (www.framboise314.fr) pour partager cette passion. Auteur de plusieurs livres sur le Raspberry Pi publiés aux Editions ENI.

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