Publié le 18 octobre 2017 - par

La SNCF recrute des techniciens en électronique, informatique et électrotechnique

La SNCF recrute régulièrement des techniciens (Bac Pro/STI, BTS, DUT) en électronique, électrotechnique ou informatique. Plus d’infos sur ces recrutements dans cet article.

Recrutement de techniciens par la SNCF

Il n’y a pas des postes à pourvoir en permanence mais les recrutements sont réguliers.
Si vous souhaitez postuler, vous pouvez d’ores et déjà envoyer CV et lettre de motivation à

recrutement[@]framboise314.fr

Vos mails seront directement routés vers la personne en charge du recrutement.

Recrutement actuel

Actuellement un recrutement est en cours pour le centre de maintenance de la SNCF à Venarey-les-Laumes (21), plus connu sous le nom d’Alesia 😉 .

Le poste

Il s’agit d’un technicien électronique/informatique pour un poste d’assistant technique/managérial (CDI) au sein de l’équipe chargée de la maintenance des «modules informatiques de première génération». 

Dans le centre de maintenance, le dépannage se fait au composant sur du matériel ancien mais toujours en utilisation. (Les fabricants ne sont plus en mesure de fournir des cartes électroniques neuves et l’étude pour le remplacement d’une installation complète prend des années.)

Le profil

Le technicien dépannera du matériel électronique/informatique datant des années 1970 à 2000:

  • Carte Intel à microprocesseur 8086, i386 ou i486
  • Carte à processeur Zilog Z80
  • Système pré-processeur  à portes logiques et registres à décalages en guise de mémoires. 
  • Cartes à sorties sur relais pilotés par portes logiques elle-même commandées par bus parallèle
  • Carte à entrées isolées par optocoupleurs , mise en forme par porte logique pour une lecture sur bus parallèle.
  • Cartes interfaces série RS232.
  • Modem à entrée RS232 et a vitesse de transfert de 1200b/s
  • Petite alimentation industrielle (entrée 24V, sortie +12V, -12V, +5V / 20A)
  • Systèmes de télésurveillance consultable par Minitel (toujours utilisé comme IHM sur le terrain)
  • PC industriel fonctionnant sous DOS 6.2, Windows 2000 ou Linux Red Hat
  • etc. il y a environ… 1500 références de cartes !

Ces cartes équipent des systèmes de télécommande/télécontrôle  servant à piloter les aiguillages sur les voies, ou des systèmes de suivi de trains avec affichage sur panneau à LED ou encore des systèmes de télésurveillance signalant toute avarie sur une installation.

la SNCF recherche pour ce poste un électronicien diplômé BAC +2 « technologiquement polyvalent » pour un appui technique auprès de ses agents, sachant lire un schéma électronique structurel et servant d’interlocuteur avec nos clients sur le terrain. Il assurera également la planification et l’intervention sur site en cas de nécessité (récupération de matériel/dépannage). La formation se fera en doublon jusqu’à l’autonomie du technicien (estimée à 1 an).

Lieu

Conclusion

Ce recrutement qui s’adresse aux lecteurs du blog vous permettra de tenter l’aventure, soit pour un poste de technicien « classique » soit pour le poste de dépannage de matériel ancien.

Pour avoir plus d’informations vous pouvez envoyer un mail à contact[@]framboise314.fr

N’envoyez SVP que des CV et lettres de motivation sur  recrutement[@]framboise314.fr

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À propos François MOCQ

Électronicien d'origine, devenu informaticien, et passionné de nouvelles technologies, formateur en maintenance informatique puis en Réseau et Télécommunications. Dès son arrivée sur le marché, le potentiel offert par Raspberry Pi m’a enthousiasmé j'ai rapidement créé un blog dédié à ce nano-ordinateur (www.framboise314.fr) pour partager cette passion. Auteur de plusieurs livres sur le Raspberry Pi publiés aux Editions ENI.

18 réflexions au sujet de « La SNCF recrute des techniciens en électronique, informatique et électrotechnique »

  1. Dodutils

    Cette annonce est vraiment décalée, demander à venir bosser sur du matos d’il y a 30 ans, du coup soit tu restes à la SNCF à vie soit les années à y passer vont faire perdre une partie de ce qui aura été appris de l’informatique et électronique moderne, ou alors ça peut tenter un « vieux » (et peut-être au chômage) mais côté salaire ça risque de piquer un peu, m’enfin l’annonce est tout de même sympa à lire 😉

    Va falloir se rafraîchir la mémoire pour retrouver les lignes du config.sys pour gagner quelques Kilo-octet et monter les pilotes en mémoire EMS ou XMS !

    Répondre
    1. François MOCQ Auteur de l’article

      Bonjour Dodutils
      ils ont encore des cartes àZ80 et x86
      sur de l’indus ce n’est pas exceptionnel
      https://www.geek.com/chips/nasa-needs-8086-chips-549867/ (même à la NASA)
      Tant que ça fonctionne… Il ne s’agit pas de gratter des octets mais bien de maintenir du matériel.
      Justement j’ai été contacté car j’ai formé (au siècle dernier) des tech de maintenance indus sur Z80 puis x86 et que peut-être un ancien….
      on verra
      bonne journée
      cordialement
      François

      Répondre
      1. Dodutils

        Dans je sais plus quel aéroport en France les système ILS tournent encore sous Windows 3.1 😉

        Et comme on dit, on change pas une équipe qui gagne, tant que ça fonctionne et répond au besoin, pourquoi changer ? surtout qu’en effet appliquer des changement à un niveau « industriel » engendre des coûts/risques énormes.

        Répondre
        1. hochon

          Ce ne sont pas les systèmes ILS car ils n’y avait pas de systèmes numériques… et ils n’ont jamais été sous windows.
          Tu dois confondre avec le système d’information météo d’Orly 😉

          Répondre
  2. msg

    Ne dit-on pas qu’en France on a pas de pétrôle mais on a des idées !?
    En plus , on a un tas de chômeur avec plein d’idées suffit juste de savoir les stimuler .

    Ils ont qu’à lancer des concours pour trouver des solutions de remplacement à leur matériel vieillissant et recruter sur capacité et non que sur les diplômes .

    Les processeurs Z80 peuvent être aisément remplacés par d’autre famillies de composants plus récents comme le PIC et autres dérivés , suffit de trouver les personnes qui developpent dessus .
    Les 386 / 486 peuvent être largement remplacés par des Raspberry pi équivalent à du pentium 100 ou 200 (je sais plus) , sans parler du minitel . XD

    De toutes façon , la SNCF ne lui reste plus beaucoup de temps à vivre , les gouvernements successifs se sont employés à brader , pour une bouchée de pain , nos flerons d’industrie , entre autre ALSTOM , concepteur des générateurs électriques de nos centrales et des moteurs de nos trains (TGV) , aux américains (général electric) et aux allemands (siemens) .
    Vu un reportage hier soir très tard sur LCP .

    Répondre
  3. Yann

    Ouch… ça remonte bien des souvenirs tout ça !
    La SNCF doit conserver précieusement quelque part un stock de tous ces « Sasseféplus » … \o/
    Plus sérieusement, même dans de grandes entreprises / administrations, c’est vrai qu’ il n’est pas rare de constater qu’un OS obsolète fait encore tourner un système … et parfois même en back-up d’un système fondamental !
    Remplacer un 486, (ou un Pentium 233 dans un domaine que je connais assez bien…) est loin d’être d’être évident car cela peut engendrer un upgrade de plein de systèmes collatéraux ce qui aurait un coût industriel conséquent (je ne connais pas le prix d’une locomotive /d’un TGV…)

    Répondre
  4. CDBI30

    Ayant travaillé pour la DGA sur des logiciels de calcul de tir, il me demandait des versions
    sous XP/32 bits, alors que je développais déjà en Windows 7/64 bits.
    Quand on est confronté à tous les problèmes engendrés par les mise à jours de windows qui affectent les API, dans des applications très sensibles, on ne touche à rien.
    Et puis il ne faut pas oublier le parc machines obsolète et les contraintes de sécurité dans le milieu
    industriel et militaire
    Idem très récemment avec la venue de Strech qui pose des problèmes en update sur Jessie
    Vous auriez un Raspi qui pilote un missile……on ne change rien

    Répondre
  5. Bruno

    Bonsoir.
    j’ai travaillé sur ce site industriel SNCF.
    C’est aussi plaisant de réparer de cartes à base de Z80 avec des composants standard sur de la bakélite que de dépanner certaines multicouches au niveau cms.
    Quand on à la passion du dépannage, peu importe l’époque 🙂

    Bruno

    Répondre
    1. spourre

      +1
      Je ne parle même pas de dépanner un FGPA en BGA 😉
      Dans ce cas, tu ne peux que changer la carte, sauf à avoir un labo bien équipé (en tout cas, pas sur le terrain).

      Sylvain

      Répondre
  6. Erwann

    Je suis un peu interloqué par certains commentaires.
    Sur des systèmes industriels – et a fortiori pour des systèmes de sécurité – on ne fait pas des updates/upgrades n’importe comment.
    Ce n’est pas trivial de changer de technologie car souvent, il ne s’agit pas d’une carte ou d’un ensemble de cartes, mais de toute une génération de matériel qui doit être mis-à-jour en même temps.
    C’est bien pour cela qu’il est important de maintenir des compétences pour de nombreuses technologies dites « obsolètes ».
    Il n’y a aucun déshonneur à travailler sur du matériel ancien, bien au contraire. En revanche, cela demande un peu (beaucoup) de passion et de rigueur.

    Répondre
    1. François MOCQ Auteur de l’article

      merci pour ce retour Erwann
      je pense que les gens qui utilisent un PC pour jouer ou surfer sur le web n’ont (malheureusement) aucune notion des contraintes et enjeux en milieu industriel.
      Dans toute ma vie professionnelle j’ai eu à maintenir aussi bien des installations récentes que des installations anciennes dont la partie « machine » fonctionnait toujours mais dont les cartes électroniques dataient de 10 ou 20 ans et on ne pouvait pas les « refaire » … donc on les dépannait !
      y compris de vieux PC indus sous DOS qu’on a trainé pendant des années 🙂
      cordialement
      François

      Répondre
  7. Jacky

    Bonjour,

    Même en 2021, je suis étonné que l’annonce existe encore. Je moderniserai tout cela. L’informatique industrielle, c’est mon métier et je connais beaucoup de ces anciennes technologies pour passer à l’ère numérique. Je suis à la SNCF, mon salaire est imposé grâce à ma qualification dans l’entreprise. Cela ne me dérangerait pas de moderniser et d’entretenir le matériel existant et de passer rapidement chef de projet et donc cadre.

    Répondre

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