Publié le 23 novembre 2025 - par

Arduino change ses Conditions d’utilisation : quels risques pour l’open-source ? Analyse complète

Depuis quelques jours, la communauté Arduino grince des dents : les nouvelles Conditions d’utilisation et la Politique de confidentialité, fraîchement mises en ligne après l’acquisition par Qualcomm, changent sensiblement la donne. Entre collecte élargie de données, droits très étendus sur les contenus publiés et restrictions de rétro-ingénierie, beaucoup s’interrogent : l’esprit open-source d’Arduino est-il en train de se fissurer ? La firme assure que “tout ce qui était open le restera”, mais plusieurs clauses méritent qu’on s’y attarde. Décryptage, sans fard, de ce qui inquiète les makers… et de ce qu’il faudra surveiller de près.

Arduino, Qualcomm et l’open-source : ce qui change vraiment

Pourquoi les nouvelles conditions Arduino font tant parler ?

Si vous utilisez Arduino depuis quelques années, vous avez sans doute l’impression que la marque fait partie du décor du monde maker : des cartes ouvertes, des schémas publiés, un écosystème logiciel largement open source, et une communauté qui partage sans compter. Bref, un environnement plutôt rassurant. C’est précisément pour cela que la mise à jour récente des Conditions d’utilisation et de la Politique de confidentialité a fait l’effet d’un gros caillou dans la mare.

En toile de fond, il y a un changement majeur : Arduino est désormais la propriété de Qualcomm. Sur le papier, rien de choquant : une grande entreprise qui rachète une structure open source, on a déjà vu ça. Mais quand, dans la foulée, les textes légaux évoluent en profondeur, avec des formulations plus agressives sur la collecte de données, le profilage marketing, les droits sur vos contenus et les limitations de rétro-ingénierie, la communauté commence légitimement à lever un sourcil. Voire les deux.

Vous avez peut-être vu passer des réactions assez vives sur les réseaux sociaux, dans des vidéos YouTube ou sur des forums techniques. Certains y lisent la fin programmée de l’open source chez Arduino, d’autres relativisent en rappelant que les licences du matériel et des bibliothèques existantes ne changent pas. Entre les communications rassurantes d’Arduino/Qualcomm et la lecture, un peu plus froide, des textes juridiques, il y a un fossé que beaucoup de makers aimeraient voir comblé.

Dans cet article, je vais essayer de prendre le problème par le bon bout : regarder ce que disent réellement ces nouveaux documents, ce qui change par rapport à l’esprit historique d’Arduino, et surtout ce que cela peut impliquer pour vous, vos projets, vos fablabs et vos élèves. L’objectif n’est pas de verser dans le catastrophisme, mais de mettre en lumière les points qui méritent votre vigilance, histoire que vous ne découvriez pas un jour, un peu tard, ce que vous avez accepté d’un simple clic sur « J’accepte ».

Pour la suite, je m’appuie principalement sur quatre sources : les nouvelles Conditions d’utilisation, la Politique de confidentialité, le billet de blog officiel d’Arduino venu « rassurer » la communauté, et les réactions publiques de plusieurs acteurs historiques de l’open hardware. À partir de là, chacun pourra se faire son avis… mais en connaissance de cause.

Ce que changent vraiment les nouvelles Conditions d’utilisation

En lisant ces nouveaux textes, plusieurs éléments sautent immédiatement aux yeux. Ce ne sont pas de petits ajustements cosmétiques, mais bien des évolutions qui modifient la relation entre Arduino et ses utilisateurs. Certaines clauses sont classiques pour une grande entreprise, d’autres le sont beaucoup moins dans un contexte open source. Et c’est précisément là que le bât blesse.

Le premier point qui m’a interpellé, c’est l’étendue des droits qu’Arduino se réserve désormais sur les contenus publiés par les utilisateurs. Projets, photos, codes, documentations… tout ce que vous mettez en ligne sur leur plateforme est couvert par une licence très large, perpétuelle, transférable, et même irrévocable. Autrement dit : une fois que c’est publié, Arduino peut l’utiliser comme bon lui semble, aujourd’hui ou demain, même si vous supprimez votre compte. C’est une clause qu’on rencontre souvent sur les réseaux sociaux, mais qui détonne un peu dans l’écosystème maker.

Vient ensuite la partie « rétro-ingénierie ». Les nouvelles conditions stipulent clairement qu’il est interdit d’analyser ou de chercher à comprendre le fonctionnement interne de la plateforme Arduino, sauf autorisation explicite. Cela vise évidemment le cloud et les services en ligne, mais le vocabulaire utilisé est suffisamment large pour inquiéter ceux qui tiennent à la transparence technique. Dans un monde où la bidouille et la curiosité sont des valeurs cardinales, cette restriction laisse un goût amer.

Autre changement notable : l’absence de toute licence implicite concernant les brevets du groupe Arduino/Qualcomm. En clair, utiliser leurs services ne vous donne aucun droit sur les brevets associés. Pour la majorité des makers, cela ne changera pas grand-chose au quotidien. Mais pour ceux qui développent des projets commerciaux ou semi-professionnels, la nuance mérite d’être notée.

Enfin, ces textes entérinent un virage important vers les services cloud, les abonnements premium et l’intégration d’outils liés à l’IA. Rien d’illogique d’un point de vue industriel, mais cette évolution fait glisser Arduino du monde du matériel ouvert vers celui des plateformes propriétaires. Et ce glissement, même s’il est progressif, doit être observé attentivement.

La nouvelle Politique de confidentialité : un virage vers la collecte massive

Si les Conditions d’utilisation soulèvent déjà pas mal de questions, la nouvelle Politique de confidentialité n’est pas en reste. Elle marque un tournant très net dans la quantité d’informations qu’Arduino collecte, dans la façon dont ces données peuvent être utilisées, et surtout dans leur partage avec le reste du groupe Qualcomm. Et là, forcément, quand on vient d’un monde où l’on se bat pour garder le contrôle de ses machines, ça fait tiquer.

Premier point : la collecte. Arduino ne se contente plus des données habituelles (adresse mail, historique d’achats, préférences…). Le texte couvre désormais l’usage détaillé des services en ligne, les interactions avec les applications, les données réseau, la navigation, les cookies avancés, le comportement utilisateur, et même des éléments de profilage. Le tout est explicitement relié à des finalités marketing, analytiques ou de recommandation. En clair, tout ce que vous faites sur leurs plateformes devient une donnée exploitable.

Deuxième point : le partage. L’entreprise indique sans détour que toutes ces informations peuvent être transmises aux différentes entités du groupe Qualcomm, situées un peu partout dans le monde. Même si cela reste légal et encadré, cela change complètement l’échelle. On passe d’un fabricant de cartes open source à un géant mondial spécialisé dans les télécoms, l’IoT, l’automobile, et l’IA embarquée. L’écosystème n’a plus la même tête.

Troisième point : le profilage. La Politique précise que les données peuvent être utilisées pour créer des « audiences », optimiser des campagnes ou analyser les comportements. Ce genre de pratiques est courant dans l’industrie du logiciel, mais beaucoup moins dans un environnement open source où les utilisateurs n’ont pas l’habitude d’être analysés comme sur une plateforme commerciale classique.

Enfin, il y a la gestion du compte : suppression en cas d’inactivité prolongée, délais variables de rétention, traitements automatiques… Rien d’anormal en soi, mais l’ensemble contribue à développer une plateforme où les données prennent une place centrale, bien plus qu’avant.

Individuellement, chaque point peut sembler anodin. Ensemble, ces éléments montrent qu’Arduino n’est plus seulement un fabricant de matériel et de logiciels ouverts, mais une plateforme où les données des utilisateurs occupent désormais une place centrale. Et là, forcément, ça change la perception que j’avais de la marque.

La réaction d’Arduino : promesses et prudence

Après la diffusion des nouveaux textes, Arduino a publié un billet officiel (« The Arduino Terms of Service and Privacy Policy update: setting the record straight », 21 novembre 2025) pour tenter de calmer le jeu. L’entreprise y rappelle son « engagement inébranlable de 20 ans envers l’open-source » et affirme que «tout ce qui était open reste open».

On y lit qu’Arduino ne voit pas ces changements comme un virage vers le propriétaire, mais comme une mise à jour «pour plus de clarté, de conformité et pour soutenir un environnement innovant».

Plus précisément, la marque affirme que :

  • les matériels, logiciels ou services déjà publiés sous licence open-source « restent disponibles comme avant » ;
  • les restrictions de rétro-ingénierie visent uniquement les services « software-as-a-service » dans le cloud, pas les cartes physiques ou les librairies open-source ;
  • les protections renforcées pour les mineurs, la mise à jour des politiques de conservation de données, et l’intégration de fonctionnalités IA justifient en partie ces textes ;

Autrement dit : Arduino affirme qu’il ne change pas les bases de sa philosophie open-source, mais qu’il adapte son discours légal à un monde numérique plus complexe (cloud, IA, régulations…). Pour autant, quand on juxtapose cette communication avec certaines clauses des documents, on comprend pourquoi certains acteurs restent sceptiques.

De mon point de vue : c’est bien que l’entreprise communique, mais les promesses restent à vérifier dans la durée. Le diable, comme toujours, se cache dans les détails. Et pour la communauté maker (vous, moi, les fablabs, les étudiants) l’important reste : surveiller ce qui va réellement se passer, pas seulement ce qui est promis.

Pourquoi ces changements inquiètent autant la communauté maker

Même après le billet rassurant d’Arduino, une chose saute aux yeux : la communauté ne réagit pas seulement à des clauses juridiques, mais à un changement d’équilibre. Arduino n’est plus la petite structure italienne des débuts. C’est maintenant une filiale d’un géant mondial de l’électronique et des télécoms. Et forcément, cela modifie le contexte dans lequel on lit les Conditions d’utilisation.

La première inquiétude porte sur l’esprit même du projet. Pendant vingt ans, Arduino a construit sa réputation sur l’ouverture : schémas publiés, cartes faciles à cloner, bootloaders ouverts, IDE libre, forums riches en contributions. Aujourd’hui, quand je lis une clause qui interdit la rétro-ingénierie d’une partie de la plateforme, même limitée au cloud, je vois un changement de ton. Pas forcément une rupture, mais un déplacement du curseur.

Deuxième source d’inquiétude : les droits très larges qu’Arduino s’accorde sur les contenus publiés par les utilisateurs. Dans un monde où les makers partagent bénévolement leurs idées, leurs codes ou leurs projets, cette clause crée un malaise. On a toujours contribué pour aider les autres, pas pour alimenter une base de données appartenant à un grand groupe industriel.

Troisième point sensible : la collecte et le partage des données. Pour beaucoup de makers, avoir un compte n’est pas la norme. Ils flashent des cartes, bricolent des montages, montent des robots… sans jamais « s’identifier ». Voir arriver un modèle où l’utilisation des services s’accompagne d’un suivi détaillé, d’un profilage marketing ou d’un transfert de données global vers Qualcomm, ça surprend. Et pas dans le bon sens.

Enfin, il y a un élément psychologique important : l’open-source repose aussi sur la confiance. Quand le cadre légal devient soudain plus lourd, plus commercial, plus orienté services cloud, la confiance se fissure. On ne parle pas ici de “Arduino devient fermé” (ce n’est pas le cas aujourd’hui), mais d’un écosystème qui se complexifie et qui peut, à terme, s’éloigner de sa base historique.

Les inquiétudes ne viennent donc pas d’un seul point précis, mais d’un ensemble : des textes plus stricts, une nouvelle maison-mère, des signaux envoyés qui ne ressemblent plus vraiment à l’Arduino des débuts. Et quand on est attaché à ce projet depuis longtemps, on ne peut pas s’empêcher de se demander où tout cela mène.

Quelles conséquences concrètes pour les makers, les fablabs et l’enseignement ?

Au-delà du débat sur l’esprit open-source, ces changements peuvent avoir des effets très concrets dans la vie quotidienne de celles et ceux qui utilisent Arduino. Et quand je vois les projets menés dans les fablabs, les ateliers scolaires ou les clubs robotique, je sais que ces implications ne sont pas théoriques. Elles touchent directement les pratiques.

Pour commencer, la bascule vers des services plus intégrés au cloud peut compliquer le travail en atelier. Dans un établissement scolaire, un fablab associatif ou une médiathèque, l’accès à Internet est parfois filtré, limité ou instable. Si une partie des fonctionnalités deviennent dépendantes d’un compte ou d’un service en ligne verrouillé, l’autonomie des groupes s’en trouvera réduite. Et quand on anime un atelier avec vingt élèves, on a autre chose à faire que gérer des logins ou des authentifications.

Autre impact : la question des données. Dans un cadre éducatif, la collecte étendue décrite dans la nouvelle Politique de confidentialité peut entrer en conflit avec les règles internes, les directives RGPD ou les recommandations des rectorats. L’obligation de créer un compte ou d’utiliser un service en ligne soumis à ces nouvelles clauses peut devenir un obstacle, voire interdire certaines activités avec des mineurs.

Du côté des makers plus avancés, la clause sur les contenus publiés soulève également des questions. Beaucoup partagent sur le forum Arduino, sur Project Hub ou depuis l’IDE en ligne. Avec une licence d’utilisation aussi large accordée à Arduino, certains pourraient hésiter à publier leurs projets plus ambitieux, notamment ceux qui pourraient évoluer vers un prototype commercial. Ce serait dommage, car l’écosystème Arduino doit beaucoup à cette dynamique de partage.

Je pense aussi aux fablabs et aux associations qui documentent en détail leurs projets pour les transmettre, les améliorer ou les répliquer. Une clause qui offre à Arduino un droit perpétuel et irrévocable sur ces contenus peut être perçue comme une récupération potentielle du travail communautaire. Là encore, même si ce risque est faible dans la pratique, l’effet psychologique existe.

Enfin, pour les passionnés qui utilisent Arduino comme base pour des machines professionnelles ou des installations d’art numérique, l’absence de licence de brevet implicite pose question. Sans être un problème immédiat, cela ajoute un niveau d’incertitude juridique, surtout lorsqu’on veut industrialiser un montage ou l’intégrer dans un produit vendu.

En résumé, ces changements ne vont pas bloquer les makers du jour au lendemain, mais ils introduisent des frictions. Et dans un écosystème qui reposait jusqu’ici sur la simplicité, la transparence et la liberté d’usage, chaque friction compte.

Les signaux faibles à surveiller dans les prochains mois

Quand un projet comme Arduino change de propriétaire, réécrit ses conditions d’utilisation et revoit sa politique de confidentialité, il ne faut pas s’attendre à un basculement du jour au lendemain. Les évolutions se font toujours par petites touches. C’est pour cela que les signaux faibles comptent autant que les annonces officielles.

Le premier point que je vais surveiller, c’est l’évolution des services cloud. Si certaines fonctionnalités deviennent obligatoirement liées à un compte, ou si des outils auparavant libres se retrouvent progressivement intégrés dans des offres premium, cela confirmera un virage stratégique déjà bien amorcé. Ce n’est pas forcément négatif, mais ce n’est pas neutre non plus.

Deuxième point : la manière dont Arduino appliquera ses nouvelles clauses sur les contenus publiés. Si ces droits très étendus restent dormants, personne ne s’en plaindra. Mais s’ils commencent à être utilisés pour réexploiter des projets sans mentionner leurs auteurs, ou pour alimenter des services commerciaux, la communauté réagira rapidement.

Troisième élément : la stabilité des licences open-source existantes. Pour l’instant, Arduino affirme que tout reste comme avant. Je veux bien le croire, mais je garde un œil attentif sur de futurs produits, de nouvelles bibliothèques ou des extensions logicielles qui pourraient ne pas adopter automatiquement une licence ouverte.

Enfin, il faudra observer les rapports entre Arduino et Qualcomm. Le groupe a une culture industrielle très différente, tournée vers les brevets, l’IA embarquée et les services connectés. Si cette culture commence à déborder sur l’écosystème Arduino, il y a un risque réel de dilution des valeurs historiques du projet.

Ces signaux ne sont pas alarmants en soi, mais ils doivent être lus ensemble. Et pour quelqu’un qui utilise Arduino depuis de nombreuses années, chaque petite évolution dit quelque chose de la direction que prend l’ensemble.


Conclusion : rester lucide, vigilant… et continuer à fabriquer

Avec ces nouvelles Conditions d’utilisation et cette Politique de confidentialité, Arduino montre qu’elle est entrée dans une nouvelle phase de son histoire. Le rachat par Qualcomm apporte des moyens, une visibilité mondiale et sans doute beaucoup d’opportunités. Mais il apporte aussi des contraintes, une logique commerciale plus poussée et des textes juridiques qui détonnent avec l’esprit open-source des débuts.

Je ne crois pas qu’Arduino “abandonne” l’open-source. Pas aujourd’hui. Les cartes restent ouvertes, les schémas disponibles, les bibliothèques libres, et l’entreprise affirme que tout ce qui était open le restera. Je veux bien leur laisser le bénéfice du doute.

Mais en même temps, je ne peux pas ignorer les signaux envoyés par ces nouveaux documents : une collecte de données beaucoup plus large, une dépendance accrue au cloud, des droits étendus sur les contenus de la communauté et une culture juridique qui s’éloigne de ce que les makers ont défendu pendant vingt ans.

Alors, faut-il paniquer ? Non. Faut-il rester attentif ? Oui, clairement. L’open-source n’est jamais acquis : il faut le défendre, le rappeler, le faire vivre au quotidien. La force d’Arduino a toujours été sa communauté. Si elle reste vigilante et engagée, elle saura rappeler, quand il le faudra, ce qui fait l’âme de ce projet.

En attendant, continuons à coder, à souder, à transmettre… et gardons un œil sur les petites lignes.

Note de transparencePour analyser et synthétiser les documents disponibles (conditions d’utilisation, politique de confidentialité et prises de position publiques), j’ai utilisé l’assistant IA ChatGPT. Cet outil m’a aidé à structurer l’argumentation et, en partie, à rédiger cet article. Le choix des angles, des exemples et du ton final reste toutefois entièrement de ma responsabilité.

Sources

https://www.arduino.cc/en/privacy-policy/

https://www.arduino.cc/en/terms-conditions/

The Arduino Terms of Service and Privacy Policy update: setting the record straight

https://www.linkedin.com/posts/adafruit_opensource-privacy-techpolicy-activity-7396903362237054976-r14H

https://www.linkedin.com/posts/adafruit_the-arduino-terms-of-service-and-privacy-activity-7397723364041261056-jbhQ/

À propos François MOCQ

Électronicien d'origine, devenu informaticien, et passionné de nouvelles technologies, formateur en maintenance informatique puis en Réseau et Télécommunications. Dès son arrivée sur le marché, le potentiel offert par Raspberry Pi m’a enthousiasmé j'ai rapidement créé un blog dédié à ce nano-ordinateur (www.framboise314.fr) pour partager cette passion. Auteur de plusieurs livres sur le Raspberry Pi publiés aux Editions ENI.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Complétez ce captcha SVP *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.